Manifestation de la FAE. Photo: Agence QMI/Joel Lemay

Sauvons l’éducation et la santé! Continuons la lutte!

Manifestation de la FAE. Photo: Agence QMI/Joel Lemay

Les syndicats du secteur public québécois continuent de voter jusqu’au 21 février sur l’entente de principe conclue entre Québec et les directions syndicales. Même si l’entente de principe est finalement adoptée, elle le sera avec un taux d’approbation historiquement bas.

En éducation, plusieurs syndicats d’employé⋅es de soutien du Front commun ont rejeté l’entente. Ce n’est pas un hasard, car l’entente ne garantit pas le maintien de leur pouvoir d’achat. La situation est encore plus prononcée dans le corps enseignant syndiqué à la FAE. La moitié des syndicats affiliés a rejeté l’entente, soit plus de 30 000 membres. Les offres quant à la composition des classes ne convainquent pas.

Les offres de Québec ont aussi été reçues froidement dans plusieurs syndicats de la santé, notamment à l’APTS. De son côté, la FSQ-CSQ a refusé de présenter l’entente à ses membres en raison d’enjeux sur le temps supplémentaire. Ce refus de la FSQ-CSQ permet de comprendre pourquoi de leur côté, les infirmières de la FIQ ne sont toujours pas parvenues à un accord.

On ne peut pas attendre les prochaines négociations

Les refus et les bas taux d’approbation de l’entente de principe montrent que l’offre de la CAQ est insatisfaisante. Les problèmes de fond ne seront pas réglés. Les attaques du gouvernement Legault sur les services publics vont se poursuivre de plus belle.

La bataille ne fait que commencer. En stoppant la grève à ce stade-ci, nous ne pourrons pas utiliser notre droit de grève légale pour empêcher le déploiement de l’agence Santé Québec et la mise en place de la réforme Drainville en éducation.

Un tremplin pour assurer des services publics gratuits, accessibles et de qualité! 

La CAQ, le PQ et le PLQ ont tous mené des politiques de coupures brutales dans les services publics ainsi que des attaques sur les droits du travail. La lutte des employé⋅es du secteur public est une lutte contre ces gouvernements d’austérité capitalistes.

Nos conventions collectives seront satisfaisantes lorsque les travailleurs et travailleuses accèderont réellement au pouvoir politique. Notre classe sociale est la seule qui puisse se saisir des rênes du gouvernement pour garantir les meilleurs soins de santé, la meilleure éducation et les meilleurs services sociaux pour tout le monde. On ne pourra pas arrêter les privatisations, la surcharge de travail et la chute du pouvoir d’achat sans une organisation politique.

On doit se mobiliser dès maintenant pour:

  • Un financement massif des services publics, à partir des profits des grandes entreprises, des ultra-riches et des paradis fiscaux!
  • La construction d’une force politique autonome des travailleurs et travailleuses, basée sur les syndicats locaux, capable d’attaquer les intérêts du privé!
  • La réduction du temps de travail à 32h/semaine, sans réduction de salaire!
  • L’indexation annuelle automatique des salaires au coût de la vie!

Pour discuter des leçons à tirer des négociations 2023 en éducation, rendez-vous le lundi 26 février dès 18h au Café l’Exode du Cégep du Vieux-Montréal (255, rue Ontario Est), près du métro Berri-UQAM. Pour nous partager leur expérience, nous aurons l’occasion d’échanger avec:

  • François Fillion-Girard, président du Syndicat des employés et employées du cégep du Vieux-Montréal (SEECVM-CSN)
  • Émily Perrier-Gosselin, employée de soutien au cégep du Vieux-Montréal
  • Maude Pollender, déléguée syndicale à l’École primaire Lucille-Teasdale (APPM-FAE)

par
Mots clés , , , , , , , , , , , , .