Peu importe d’où l’on vient, notre langue maternelle ou nos conditions de travail, tout le monde au Québec doit avoir accès à la francisation, à la culture, à l’information et à l’éducation en français. Pour y arriver, on doit se battre pour arracher des mains des multinationales étrangères nos moyens d’éducation, de communication et de production culturelle!
Les parlementaires à Québec prétendent vouloir s’attaquer à ce qui « menace » le Français et la culture québécoise. Mais se sont eux qui coupent dans les services de francisation. Qui financent fortement l’éducation privée, mais laissent le secteur public s’effondrer. Qui font venir des dizaines de milliers de travailleurs migrants temporaires et leur bloquent l’accès au français et à la citoyenneté. Les élites politiques laissent les artistes et les médias québécois se ruiner en déroulant le tapis rouge aux géants du web américains (Google, Facebook, Netflix, etc).
Limiter l’immigration, discriminer ou exploiter les personnes immigrantes n’aidera en rien le développement de la culture québécoise. C’est la solidarité, la lutte pour de meilleures conditions de vie pour tout le monde, qui nous permettra de bâtir un Québec qui répond à nos besoins et respecte nos droits linguistiques.
Les syndicats et les associations étudiantes ont historiquement défendu le français au travail et aux études. Il est désormais crucial de syndicaliser les secteurs à forte concentration de personnes immigrantes qui ne parlent pas français – tels les entrepôts Amazon, Dollarama, les grandes chaînes de restauration – afin de leur garantir l’accès au Français. Il faut que cesse l’exploitation et la discrimination des étudiantes et étudiants de l’étranger!
Ensemble, luttons pour l’accès à des cours de français gratuits, payés par l’employeur et effectués sur les heures de travail!
Plaçons les principaux moyens d’éducation, de communication (internet, médias, téléphonie) et de production culturelle sous contrôle démocratique et public!