La planète se dirige vers un point de non-retour, nous devons changer de système!

La crise climatique qui menace notre existence n’a jamais été aussi évidente et urgente. Le rapport du GIEC a confirmé que nous sommes en proie à une crise climatique dévastatrice causée par l’activité humaine, ou plus précisément, par l’activité humaine dans l’intérêt de l’élite dirigeante du système capitaliste. 

Notre planète est brutalement dévastée sous nos yeux, avec de violents incendies et des inondations meurtrières. Il n’a jamais fait aussi chaud depuis 100 000 ans et les catastrophes climatiques extrêmes liées au climat ont augmenté de 83% au niveau mondial au cours des 20 dernières années, tuant 1,23 million de personnes. Les grandes inondations ont doublé et les tempêtes violentes ont augmenté de 40%.

Des mesures immédiates sont nécessaires. Il existe une multitude de mesures que les gouvernements pourraient prendre dès maintenant s’ils voulaient sérieusement s’attaquer au changement climatique. Par exemple, ils pourraient immédiatement mettre fin à toutes les subventions publiques ainsi qu’à tous les investissements dans les projets de combustibles fossiles et développer à la place des infrastructures efficaces pour des énergies véritablement renouvelables. Cela pourrait procurer des emplois à toutes celles et ceux qui travaillent actuellement dans des industries polluantes de même qu’à des millions d’autres. Ils refusent même la simple étape minimale consistant à investir massivement dans les transports publics de manière à ce qu’ils soient gratuits, fiables et en suffisance.

Mais comme nous l’avons vu, les gouvernements capitalistes ne prendront que les mesures les moins perturbatrices pour le statu quo, et seulement lorsqu’ils y seront contraints. Ils sont à mille lieues de faire ce qui est nécessaire. Au lieu de mettre en œuvre les changements qui s’imposent, ils blâment et punissent la classe ouvrière. Ils présentent cyniquement nos droits, nos emplois et nos conditions de vie comme étant d’une certaine manière opposés à la protection des vies humaines contre la crise climatique. Tout cela pour pouvoir exploiter davantage les travailleurs et travailleuses.

Le « capitalisme vert » est un mensonge!

Alors qu’aujourd’hui, les grandes entreprises promeuvent cyniquement une image « verte », elles sont fondamentalement à l’origine de cette crise et se moquent de la résoudre. L’élévation du niveau de gaz à effet de serre dans notre atmosphère remonte à la révolution industrielle et à la montée en puissance du capitalisme. Au fur et à mesure de son expansion, le capitalisme, avide de ressources, a répandu la combustion de combustibles fossiles dans le monde entier et a décimé de plus en plus l’environnement au nom de la course aux profits. Depuis 250 ans, la majorité des émissions de gaz à effet de serre provient directement des entreprises, et une centaine d’entreprises seulement sont à l’origine de plus de 70% des émissions industrielles mondiales depuis 1988. Entre 2015 et 2021, les 60 plus grandes banques du monde ont investi 3 800 milliards de dollars dans des sociétés pétrolières. Celles-ci continueront à extraire et à brûler des combustibles fossiles tant que cela sera plus rentable que les alternatives renouvelables. Il leur est beaucoup moins cher d’investir dans la communication pour disposer d’une image publique « verte » que d’opérer de véritables changements.

Dans un système capitaliste, la nature est traitée comme une source inépuisable de richesse et les conséquences de l’épuisement des ressources naturelles, de la pollution des écosystèmes et de la perturbation des processus essentiels au maintien de la biosphère sont délibérément exclues de la formule de rentabilité. Et ce, en dépit du fait que toute richesse provient des ressources brutes de la terre et du travail effectué par les travailleurs pour les extraire et les transformer. Selon un récent rapport des Nations unies, si une entreprise devait payer le coût de ses dommages environnementaux, aucune d’entre elles ne serait réellement rentable.

La société fonctionne dans un contexte de grave déficit climatique (elle prend plus au climat qu’elle ne lui donne) depuis des siècles, mais le système économique et politique a ignoré ce fait, car vivre de manière durable est fondamentalement contradictoire avec le besoin constant du capitalisme de s’étendre, de réduire les coûts et de maximiser les profits.

Nous ne pouvons pas faire confiance au capitalisme « vert ». Quelle que soit sa forme, le capitalisme est incapable de prendre les mesures nécessaires pour lutter contre la crise climatique. Nous devons plutôt taxer les super riches, fermer les paradis fiscaux et faire en sorte que les banques et les entreprises du secteur de l’énergie deviennent des propriétés publiques démocratiques afin de financer des investissements dans les technologies et les énergies vertes et de mettre en place un programme massif d’emplois verts. Cela pourrait entamer un processus de changement réel du système, en établissant une démocratie socialiste des travailleurs qui donne la priorité aux gens et à la planète.

Nous nous opposons aux mesures d’ « éco-austérité » telles que les taxes sur l’eau et les taxes sur le carbone qui pénalisent les travailleurs. Il s’agit de tentatives pour faire porter la responsabilité de la crise et son coût à la classe ouvrière, et cela ne réduira pas les émissions ou les déchets. L’éco-austérité n’est pas une solution à une crise qui commence avec la production capitaliste elle-même.

Crime de l’humanité ou contre l’humanité?

Soyons clairs : la crise climatique n’est pas un « crime de l’humanité ». C’est un crime contre l’humanité. La plupart des émissions de carbone et de la pollution proviennent d’un nombre infime de sociétés sur lesquelles nous n’avons aucun droit de propriété ou de contrôle. La grande majorité de la population mondiale est responsable de très peu de choses en termes d’émissions de carbone. Un récent rapport des Nations unies montre qu’à l’échelle mondiale, les 1% de personnes gagnant le plus d’argent sont responsables d’une moyenne annuelle par habitant de 74 tonnes de CO2 par an. En revanche, pour les 50% de personnes gagnant le moins, ce chiffre est de 0,7 tonne.

En outre, de nombreuses personnes issues de la classe ouvrière, même dans les pays les plus riches, vivent dans la pauvreté ou ont du mal à garder la tête hors de l’eau, n’ont pas accès à un logement décent ou aux soins de santé, ou n’ont aucune sécurité économique pour l’avenir, ce qui est totalement injustifiable dans un monde d’abondance incroyable.

Il est inévitable, dans le cadre du capitalisme, que les élites dirigeantes tentent de faire porter aux classes populaires ordinaires le poids de la crise climatique qu’elles ont elles-mêmes provoquée. Toutes les attaques contre les conditions de vie de la classe ouvrière, même celles introduites sous un vernis écolo, doivent être combattues par le mouvement climatique, car elles sont à la fois injustes et inefficaces : faisons payer les vrais pollueurs !

Un autre mythe dangereux est que la crise climatique est due à la surpopulation et qu’il y a trop de gens sur la planète. Cela serait la source de la catastrophe climatique, des pénuries alimentaires et de l’effondrement de la société. Bien sûr, il existe d’innombrables exemples de consommation non durable, d’épuisement des sols, de pollution, etc., mais cela ne prouve pas qu’il y a trop de gens, seulement que les systèmes en place sont inutilement gaspilleurs, irrationnels et absurdes. En fait, il est amplement prouvé que le monde peut subvenir aux besoins de toutes celles et ceux qui l’habitent pour peu que l’on mette en place un système qui repose sur la satisfaction des besoins des gens et de la planète.

Le nombre de gens est bien moins important que la manière dont ceux-ci sont organisés. Ce système capitaliste est destructeur, inefficace et imprudent car son objectif est le profit privé et non le bien public. Les partisans du socialisme comprennent que la cause de la crise climatique est le système capitaliste et sa course incessante à l’accumulation de profits. La seule façon de résoudre la crise est de lutter pour un monde socialiste où les besoins humains, y compris leur relation durable avec la nature, passent avant la cupidité privée.

Luttons pour notre planète et nos emplois!

Nous devons contester le mensonge capitaliste selon lequel les emplois s’opposeraient au climat et veiller à ce que les droits des travailleurs et travailleuses soient protégés. Nous avons besoin d’un plan d’action socialiste pour le climat qui définisse une transition juste pour les travailleurs et travailleuses. Cela impliquerait un programme massif d’emplois verts et de travaux publics pour construire de nouvelles industries vertes afin d’effectuer une transition vers une économie durable.

Une économie publique et planifiée avec un réel contrôle démocratique effectué par les travailleurs et travailleuses pourrait créer des millions d’emplois durables, avec de bons salaires et de bonnes conditions de travail, pour construire de nouvelles industries publiques écologiques. Les travailleurs et travailleuses des industries nuisibles à l’environnement pourraient reconvertir leur travail pour le rendre durable, l’orienter vers des projets bénéfiques pour la société et la planète, ou se réorienter eux-mêmes dans de nouvelles industries publiques vertes.

Par exemple, des entreprises de construction publique doivent être créées pour construire des millions de logements, d’écoles, d’hôpitaux, de CPE et de centres communautaires publics, tous construits selon les normes les plus élevées en matière d’efficacité énergétique et avec la plus petite empreinte écologique possible. En outre, les logements et les bâtiments publics et commerciaux existants devraient être modernisés pour répondre aux mêmes normes.

Tous les services publics devraient être détenus par le secteur public, comme la collecte et le recyclage des déchets, l’approvisionnement en eau, les transports publics, l’éducation, les soins de santé et, bien sûr, l’énergie. Les parcs nationaux seraient considérablement étendus, en complément d’un vaste programme de reforestation et de boisement, avec des emplois à temps plein pour planter et entretenir les forêts de manière durable.

Pas un seul travailleur ne doit y perdre. La seule véritable « transition juste » est celle où les travailleurs et travailleuses sont au centre des décisions, où ils et elles contrôlent leurs lieux de travail, leurs communautés et l’économie dans son ensemble.

Reprenons les terres

Nous ne pouvons jamais oublier que la lutte contre la destruction de l’environnement n’est pas seulement menée par le mouvement international de grève pour le climat, mais aussi par les luttes de millions de communautés indigènes et opprimées, notamment en Amérique et en Afrique, contre les projets impérialistes destructeurs et polluants des multinationales occidentales et chinoises. Notre mouvement doit être pleinement solidaire de chacune d’entre elles et s’efforcer de construire la plus grande unité possible.

Les projets de pipelines, la déforestation et l’exploitation impérialiste des ressources naturelles doivent être arrêtés immédiatement et il faut s’opposer à tout contrôle des entreprises privées sur la production d’énergie. Nous avons besoin de la propriété et du contrôle démocratiques des ressources naturelles par les travailleurs et les communautés locales afin de protéger le niveau de vie des autochtones et de tous et toutes, y compris les travailleurs et travailleuses qui dépendent financièrement de l’industrie des combustibles fossiles.

De même, nous devons transformer nos systèmes alimentaires, dont nous dépendons tous pour survivre, en abandonnant les pratiques agricoles et d’exploitation intensive des terres par les grandes entreprises agroalimentaires, qui menacent à la fois la santé environnementale et publique et les travailleurs eux-mêmes. Les grandes entreprises qui nuisent à notre environnement et à nos systèmes alimentaires devraient passer sous le contrôle démocratique du public. Cela nous permettrait alors de combiner les pratiques agricoles durables avec les nouvelles technologies, une étape clé sur la voie d’une agriculture durable à grande échelle et à haut rendement.

Dans le cadre de la transition écologique de l’agriculture, il faut mettre fin à la domination de l’industrie capitaliste sur la viande et les produits laitiers, principaux responsables des émissions de carbone. Sur base d’une planification socialiste démocratique, cela peut être effectué d’une manière qui protège les moyens de subsistance des petits et moyens agriculteurs et des ouvriers agricoles.

Non au chaos du marché, oui à la planification démocratique

Les défis auxquels nous sommes confrontés prennent des proportions historiques. Rien de comparable à ce qui est nécessaire, en termes d’échelle ou d’urgence, n’a jamais été entrepris et encore moins accompli. Le type de transformation fondamentale – de la production, de la distribution, de la consommation, de l’énergie, des déplacements – nécessaire pour parvenir à un monde véritablement durable ne serait rien de moins que révolutionnaire. Une grande partie de la technologie et des connaissances nécessaires à la transition vers une économie sans carbone existe déjà, mais les intérêts privés et la concurrence du marché s’y opposent. Il est inconcevable que le marché capitaliste, la concurrence, le chaos et l’intérêt personnel puissent être les moteurs de ce changement.

La structure de la société capitaliste conditionne en partie nos besoins en tant que consommateurs. Ceux et celles qui ne vivent pas à proximité de transports publics fiables et abordables « choisissent » de conduire des voitures, les personnes qui travaillent de longues heures « choisissent » des plats préparés préemballés, les personnes à faibles revenus « choisissent » d’acheter des vêtements « fast fashion » (moins chers et moins respectueux du climat). Aucun choix de consommation « écologique », souvent inabordable pour la plupart des gens issus de la classe ouvrière, ne peut apporter le changement dont nous avons besoin.

Nous ne pouvons pas contrôler ce que nous ne possédons pas. La prise en charge publique et démocratique des secteurs clés de l’économie permettrait de mettre en place un plan économique global à l’échelle mondiale, qui pourrait mobiliser toutes les ressources de la société pour faire face à cette crise.

Il s’agirait, par exemple, d’un plan mondial visant à reconstruire complètement les réseaux énergétiques pour qu’ils reposent à 100% sur les énergies renouvelables dans un délai d’une décennie; à mettre fin à la production de voitures fonctionnant au pétrole; à augmenter la production de véhicules électriques et à développer massivement les transports en commun; à éliminer complètement la dépendance aux combustibles fossiles; à rénover et à construire de nouveaux logements et infrastructures écologiques pour résister aux conditions climatiques extrêmes et accueillir les réfugiés climatiques; à reboiser la planète et refondre notre système alimentaire de fond en comble en remplaçant les monocultures de masse par des alternatives locales et biologiques; et à investir à un niveau historique dans des technologies encore inconnues qui peuvent aider à faire face à la crise de la contamination et des pénuries d’eau, aux maladies infectieuses, à l’effondrement des récifs coralliens et des populations de pollinisateurs, et bien plus encore.

Dans le cadre d’une transition écologique planifiée, une économie planifiée démocratiquement pourrait faire « plus avec moins » en réorientant à des fins constructives les industries inutiles et nuisibles telles que la fabrication et la commercialisation d’armes ; en éliminant le gaspillage par le double emploi, la surproduction et l’obsolescence planifiée ; en se concentrant sur la satisfaction des besoins et non sur la création de désirs artificiels; et en transformant l’agriculture, le transport et la production d’énergie sur une base durable. Dans un tel système, des industries, des communautés et des villes entières seraient planifiées démocratiquement, mettant fin au gaspillage capitaliste et permettant une allocation plus rationnelle des ressources. Dans un système socialiste, le but de l’économie ne serait plus de faire du profit pour une petite élite, mais de satisfaire les besoins humains de manière durable.

Luttons ensemble – Reconstruisons un mouvement de lutte pour le climat

Non seulement la classe ouvrière subit les pires effets du changement climatique, mais elle dispose également d’un pouvoir énorme. Les travailleurs et travailleuses font fonctionner la société – partout, des écoles aux usines – et en faisant grève, ils et elles peuvent mettre ce système à l’arrêt. Le mouvement pour l’action climatique n’a pas d’alliés réels ou cohérents dans la classe dirigeante capitaliste. Ce n’est qu’en se basant sur les méthodes de la lutte sociale et ouvrière qu’il pourra lutter efficacement pour arracher les changements nécessaires.

Nous devons nous organiser et reconstruire un mouvement de lutte pour le climat qui soit lié à un mouvement de lutte des travailleurs et travailleuses et des syndicats. Une telle lutte unitaire pourrait lier, par exemple, le besoin de transports publics gratuits à la revendication de salaires plus élevés, ou le besoin de développer des technologies vertes au besoin d’emplois de qualité pour les jeunes. Dans toutes nos revendications, nous devrions cibler les gouvernements, les accapareurs de richesses et les grands pollueurs – ceux qui ont le pouvoir – et non les travailleurs et travailleuses.

Les grèves explosives et militantes de la jeunesse ont montré que les jeunes ouvriront la voie. Mais si les grèves écolières et les actions des jeunes ont fait pression sur les gouvernements pour qu’ils déclarent de belles paroles, ce n’est pas suffisant pour obtenir des changements significatifs. Pour que de vraies mesures soient adoptées, nous devons construire un mouvement de masse et organiser des comités de base dans les écoles secondaires, les universités et hautes écoles, les lieux de travail et les communautés locales pour construire des grèves économiques qui paralysent l’économie.

Généralement, les directions syndicales bureaucratiques bloquent la lutte. Nous ne pouvons pas reposer sur elles et devons plutôt construire le mouvement parmi les travailleurs et travailleuses et les affilié·es de base des syndicats, et lutter en faveur de nouvelles directions syndicales prêtes à se battre. Toutes les tactiques de campagne efficaces doivent être utilisées, depuis les pétitions, les actions de protestations, les boycotts, les débrayages, les occupations, les blocages et bien sûr les grèves de durée et d’intensité variables.

Enfin, la lutte pour l’action climatique doit être inextricablement liée à toutes les luttes de la classe ouvrière contre l’oppression et les inégalités de toutes sortes. Il doit s’agir d’une lutte pour et par la classe ouvrière en faveur d’un système qui lui appartienne. Le capitalisme, le système des riches, est à l’origine de leur paupérisation et de la destruction des écosystèmes de la planète.

Non à la rivalité impérialiste, oui à la solidarité internationale des travailleurs et travailleuses

En raison de l’immense inégalité mondiale, les pays les plus pauvres sont actuellement les plus touchés par la crise climatique. Pour faire les premiers pas contre cette énorme injustice, toutes les dettes publiques doivent être annulées, et les brevets sur les technologies et connaissances cruciales supprimés. Dans un système capitaliste, les profits, la propriété privée, les brevets et la « propriété intellectuelle » sont prioritaires par rapport aux besoins de l’humanité et de notre planète. Cela a été clairement souligné lors de la pandémie de Covid-19, lorsque les grandes entreprises pharmaceutiques spéculaient sur les vaccins tout en acceptant la mort de millions de personnes. Les technologies vertes, ainsi que les connaissances et les technologies médicales et pharmaceutiques, doivent être partagées librement entre les travailleurs de tous les pays sur la base de la solidarité internationale et de la coopération entre la classe ouvrière et les plus pauvres.

Le capitalisme est un système incapable d’une véritable coopération mondiale. Aujourd’hui, alors qu’une action mondiale pour sauver la planète est plus nécessaire que jamais, le capitalisme et l’impérialisme ne font que diviser davantage le monde. La crise climatique est déjà utilisée comme arme dans la nouvelle guerre froide entre les États-Unis et la Chine dans leur rivalité de grandes puissances.

Ce n’est qu’en débarrassant le monde de la concurrence nationale et de la rivalité inter-impérialiste et en les remplaçant par une coopération mondiale que nous pouvons créer les conditions nécessaires pour mettre fin à la crise climatique. Cela ne peut se faire que par une action coordonnée de la classe ouvrière internationale et des plus pauvres pour un changement révolutionnaire mondial, contre les classes capitalistes nationales et internationales qui défendent leurs propres intérêts.

Organisons-nous maintenant pour lutter pour le socialisme international

Les défenseurs du capitalisme affirment parfois que leur système est inévitable, « qu’il n’y a pas d’alternative ». À toutes celles et ceux qui veulent éviter une catastrophe climatique et construire un avenir juste et durable, nous disons qu’il n’y a plus d’autre alternative que de se battre pour mettre fin à la domination du système capitaliste. Nous devons arracher les richesses et les ressources du monde à la classe des milliardaires et les utiliser pour reconstruire la société sur la base du contrôle démocratique et de la solidarité afin de répondre durablement aux besoins humains.

Mais l’élite riche n’abandonnera jamais son pouvoir volontairement : nous devons nous organiser pour lutter pour un changement révolutionnaire. Nous avons besoin d’un mouvement de masse, mais aussi d’une organisation révolutionnaire avec un programme clair pour lier les luttes entre elles, combattre le capitalisme et transformer la société.

Pour obtenir un changement de système à l’échelle mondiale, une telle organisation doit être construite au niveau international. C’est pourquoi Alternative Socialiste Internationale (ISA), une organisation de travailleurs et travailleuses et de jeunes, lutte activement pour le changement socialiste dans plus de 30 pays. Pour gagner le changement révolutionnaire nécessaire pour mettre fin au capitalisme, à la destruction de notre planète et à toutes les formes d’oppression, rejoignez l’ISA !


Article issu de la brochure « Le capitalisme assassine la planète » éditée par Alternative Socialiste Internationale.


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