Nigeria: Trial 8 Nov Drop all charges!

Empêchons l’assassinat d’activistes par l’État du Nigeria!

Ce jeudi 7 novembre se tiendra une série d’actions de solidarité et de points de presse dans trois villes canadiennes pour faire connaître la situation de 11 activistes et syndicalistes du Nigeria. Ils sont accusés notamment de sédition, un crime passible de la peine de mort. Leur seul «crime» est d’avoir contribué à l’organisation de manifestations de masse, en août dernier, contre l’augmentation vertigineuse du coût de la vie. Leur procès débutera le 8 novembre à Abuja.

En septembre, le gouvernement du président Tinubu a arrêté des centaines d’activistes syndicaux et communautaires ayant participé aux manifestations d’août contre la corruption et la dégradation du niveau de vie. Certains ont été torturés en prison.

Le dimanche 1er septembre, notre camarade Daniel Akande, membre du Movement for a Socialist Alternative (DSM, la section de l’Internationale Socialist Alternative au Nigeria), a été arrêté par la police à Abuja, la capitale du Nigeria. Cette arrestation s’inscrit dans le cadre d’une campagne de répression menée par le gouvernement et la police à la suite des dix jours de manifestations de masse au début du mois d’août.

La monnaie nigériane, le naira, a perdu au moins 70% de sa valeur par rapport au dollar américain au cours de l’année dernière. Cela a augmenté considérablement le coût des denrées alimentaires et d’autres produits importés essentiels. Le gouvernement a augmenté le prix de l’essence, passant de 250 nairas le litre en mai 2023 à plus de 1 000 nairas aujourd’hui. L’essence est nécessaire pour alimenter les génératrices, indispensables en raison des coupures de courant régulières dans le pays. Même avant ces hausses de prix, plus de 40% des Nigérians et Nigériannes vivent sous le seuil de pauvreté.

Répression des syndicats

Le leader du Congrès des Travailleurs Nigérians (NLC), Joe Ajero, a été arrêté, l’empêchant ainsi d’assister au Congrès des Syndicats Britanniques. Les bureaux du NLC ont été perquisitionnés et vandalisés par la police nigériane.

Au Nigeria et à l’international, une vague de protestations a éclaté contre la répression gouvernementale et l’intention de l’État de procéder à une exécution judiciaire des 11 militants.

Des centaines de syndicats et d’organisations, dont le Syndicat des employées et employés du cégep du Vieux-Montréal (CSN), le Syndicat britannique des enseignants (NEU), le Syndicat national des enseignants universitaires du Brésil (ANDES), le Conseil du Travail de Vancouver, le Public Services International, Steve North (président d’Unison en Grande-Bretagne), la Conférence Internationale des Syndicats, Human Rights Watch et Amnesty International, ont écrit des lettres de protestation concernant ce cas.

Alternative socialiste, en solidarité avec les activistes syndicaux et communautaires nigérians, organise un point de presse avec des intervenants, le jeudi 7 novembre, à :

Agissez maintenant en solidarité avec le mouvement ouvrier du Nigeria!

  • Merci d’envoyer des lettres de protestation à la police et aux autorités.
  • Merci de soutenir financièrement les démarches légales des arrêtés.

Envoyez vos courriels

Au bureau du président Tinubu
info@statehouse.gov.ng
info@osgf.gov.ng

À la police d’Abuja
pressforabuja@police.gov.ng

Envoyez vos dons par PayPal au:
ekonomi@socialisterna.org


par
Mots clés , , , .