Avez-vous sué lors de la dernière canicule? Attachez-vous, ça ne fait que commencer. Notre production de CO2 a triplé depuis les années soixante. Toutes les villes du monde commencent à manquer d’eau. En Inde et au Bangladesh, où il fait régulièrement 42⁰C, des centaines de gens sont morts de canicule. À la Mecque, 1 300 personnes sont mortes de chaud pendant leur pèlerinage.
Plus près de nous, à la maison, c’est mieux? Pas vraiment. Notre cher premier ministre déroule le tapis rouge pour une filière batterie polluante et rentable à court terme seulement. La saison des incendies est à peine entamée que déjà, le Canada s’embrase. Un énorme incendie menace la ville de Port-Cartier et force l’évacuation.
À Rouyn-Noranda, c’est encore Glencore – dont nous avons déjà parlé – qui sort du lot. C’est une multinationale qui nous pollue à même les richesses naturelles qu’elle nous vole. Et elle n’est pas la seule: 85% de la pollution mondiale est directement liée aux grandes compagnies minières, aux pétrolières, à l’industrie chimique et au transport. Alors nous, avec notre petit compost et notre recyclage qu’on s’en va jeter dans d’autres pays, vous pensez que ça fait une différence?
Mais que faire, demandez-vous, la paille en carton aux lèvres? Eh bien, commençons par nous organiser entre travailleurs et travailleuses, entre étudiants et étudiantes, entre locataires et à nous reconnaître entre nous. Ce n’est pas notre faute si le monde étouffe sous la pollution et que tout est hors de prix. C’est nous, la classe travailleuse qui fait marcher le monde, mais qui souffre le plus de sa gestion capitaliste.
Les ultra riches et les grands propriétaires auront toujours des bureaux climatisés. Faisons leur payer la note et reprenons ce qui nous appartient! À commencer par notre sol, notre air, notre eau et nos forêts!