Attaques Iran-Israël : les dangers d’une conflagration régionale

PHOTO : Interception de missiles au-dessus d'Israël

La réponse militaire sans précédent du régime de Téhéran à l’assassinat provocateur de généraux iraniens par Israël dans le complexe du consulat iranien à Damas fait craindre une réaction en chaîne qui déclencherait une conflagration régionale. 

Le premier ministre d’Israël, Benyamin Netanyahou, et les ministres du «cabinet de guerre» se félicitent de l’interception à grande échelle des projectiles de cette attaque. Ils sont pourtant responsables d’une crise sanglante historique à Gaza ainsi que de l’assassinat qui a conduit à ces événements. Les politiciens israéliens ultranationalistes, d’Itamar Ben-Gvir et Bezalel Smotrich à Miki Zohar et Tali Gottlieb, incitent ouvertement à une guerre régionale.

L’action iranienne a, pour l’instant, détourné l’attention de la catastrophe qui se déroule à Gaza. Elle a reconsolidé le camp de l’impérialisme occidental autour du capitalisme israélien. Joe Biden a une nouvelle fois souligné que le soutien des États-Unis au régime israélien était «inébranlable». Le forum du G7 s’est joint à lui dans une déclaration de condamnation et une menace d’augmenter les sanctions contre le régime iranien. Il a aussi essayé de faire pression sur le gouvernement israélien pour qu’il évite les représailles – de peur de perdre le contrôle des événements – et a réitéré un appel hypocrite à la promotion d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

Le massacre continue à Gaza

À Gaza, cependant, les habitants et habitantes ont fait état d’une des nuits les plus calmes des six effroyables derniers mois, la machine de guerre israélienne s’étant concentrée sur l’attaque iranienne. Cependant, l’assaut génocidaire mené par le régime de droite israélien sur Gaza, tout en exploitant cyniquement les atrocités du 7 octobre, se poursuit, bien qu’avec une intensité réduite. Mais aucun accord n’est sur la table, même pas sur un cessez-le-feu temporaire.

Entre-temps, deux brigades de réservistes ont été mobilisées pour de nouvelles attaques à Gaza et la menace d’une invasion israélienne de Rafah continue de planer dans l’air. Le nombre de morts a dépassé le chiffre inimaginable de 33 000. Une terrible crise de la faim fait rage.

La délégation iranienne à l’ONU a déclaré que l’incident était clos pour Téhéran, à moins que «le régime israélien ne commette une nouvelle erreur». Washington a clairement indiqué qu’il ne soutiendrait pas une attaque israélienne sur le territoire iranien. Mais le gouvernement Netanyahou-Gantz a menacé à l’avance de répondre militairement par une attaque sur le territoire iranien à toute attaque émanant du territoire iranien. Il a été rapporté que les chefs de l’armée israélienne et du Mossad avaient approuvé d’éventuels plans d’attaque.

Le ton change

Une série d’actes de sabotage et d’assassinats sur le territoire iranien ont été attribués à l’État d’Israël au cours des dernières années. Mais cette fois-ci, le régime des ayatollahs a prévenu à l’avance qu’un tel scénario donnerait lieu à une escalade militaire à plus grande échelle. La réunion hebdomadaire du gouvernement israélien a été annulée. Il a été rapporté que le «cabinet de guerre», plus restreint, se réunissait pour décider d’une «réponse». Mais il semble qu’il y ait eu un désaccord quant à la possibilité d’une riposte militaire immédiate. Le régime israélien est soumis à des pressions de Washington et ses alliés pour qu’il prenne le temps de conserver le soutien populaire. Mais le message du «cabinet de guerre» est qu’une riposte interviendra.

Environ 350 drones, missiles balistiques et missiles de croisière ont été lancés sur des cibles israéliennes depuis l’Iran, l’Irak, le Yémen et la Syrie pendant des heures entre samedi et dimanche (13 et 14 avril). Comme cela avait dû être estimé à Téhéran, la majorité d’entre eux ont été interceptés par un ensemble combiné d’armées, dont celles d’Israël (60%), des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France et de la Jordanie. Israël s’est aussi appuyé sur des renseignements fournis par l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, entre autres.

L’attaque était mesurée et accompagnée d’un avertissement préalable. Mais elle n’en constitue pas moins un signe avant-coureur des dangers d’une escalade militaire aiguë. L’espace aérien des pays d’Israël, d’Égypte, de Jordanie et du Liban est resté fermé pendant des heures. Il a été annoncé que le système d’éducation israélien serait fermé pendant une journée.

Des dégâts mineurs ont été signalés sur les infrastructures de la base de l’armée de l’air israélienne de Nevatim, près d’Arad. Une fillette de 7 ans d’un village bédouin «non reconnu» près d’Al-Fura’a a été mortellement blessée à la tête après que, en l’absence d’un espace abrité, des éclats d’obus ont pénétré dans le toit de sa maison. Les autorités israéliennes cherchaient d’ailleurs à détruire cette maison dans les jours à venir.

Des interceptions de missiles balistiques ont été enregistrées en plusieurs endroits, notamment au-dessus de Jérusalem (y compris au-dessus de la mosquée Al-Aqsa), ainsi que dans la région de Tel-Aviv, sur le plateau du Golan (annexé) et principalement dans le sud, y compris à Dimona (près du réacteur nucléaire). Une centaine de tirs à courte portée ont été effectués par le Hezbollah à la frontière israélo-libanaise. Quelques heures plus tôt, des commandos iraniens avaient pris le contrôle d’un navire près des côtes des Émirats arabes unis, appartenant en partie au magnat israélien Eyal Ofer, apparemment dans le cadre de leur riposte.

L’avertissement de Joe Biden n’a pas dissuadé Khamenei

L’avertissement répété de Joe Biden à Khamenei – «ne le faites pas» – n’a pas empêché cette démonstration de force d’avoir lieu après deux semaines de menaces. L’évolution de la volonté du régime des ayatollahs de violer, de manière mesurée, les diktats de l’impérialisme américain repose sur la reconnaissance de l’effet de complication pour Washington du bain de sang historique à Gaza, de son intérêt évident à limiter l’intervention militaire et à freiner l’escalade militaire dans la région.

C’est la première fois que le régime iranien agit militairement (à l’exception des cyber-opérations) contre des cibles israéliennes à partir du territoire iranien et pas seulement avec l’aide de mandataires extérieurs. Il s’agit d’une tentative d’établir une nouvelle équation, en faisant payer le prix des attaques israéliennes contre les intérêts du régime iranien.

Le régime iranien lui-même est en crise profonde, même après la répression de la dernière vague de soulèvements en 2022. Il continue d’utiliser une rhétorique «anti-impérialiste» et «pro-palestinienne» hypocrite et creuse pour s’attirer du soutien. On peut raisonnablement supposer que parmi les masses du monde entier horrifiées par les atrocités commises à Gaza, il y en aura aussi qui adopteront un sentiment de sympathie pour tout régime qui défie le régime israélien et Washington.

Mais il s’agit bien sûr d’un régime oppressif qui n’intervient pas dans l’intérêt des masses palestiniennes ou iraniennes. Il fait plutôt avancer les ambitions de l’élite dirigeante iranienne et de ses alliés. Certains parmi l’opposition au régime considèrent l’attaque comme rien de plus qu’une farce. Néanmoins, le régime est certainement capable de resserrer dans une certaine mesure la base de soutien sur laquelle il s’appuie en exploitant le sentiment de solidarité de masse avec la population palestinienne massacrée dans la bande de Gaza.

Cela peut s’expliquer par la phase actuelle de reflux du mouvement de résistance et du manque de points de référence de gauche pour offrir une alternative aux masses.

Parmi les couches iraniennes qui s’opposent au régime, il y a eu au fil des ans – et aujourd’hui encore – une variété de discours confus, parfois de droite, qui ont rejeté la propagande des ayatollahs pour se ranger du côté de l’impérialisme américain, du régime israélien et d’un retour à la monarchie du Shah. Cela reflète l’oppression intense qui frappe les voix de gauche qui tentent de défendre une véritable alternative au régime et n’entretiennent aucune illusion envers la classe dirigeante israélienne.

Risque de conflagration régionale

Lors de la «guerre du Golfe» de 1991, une coalition dirigée par les États-Unis a attaqué l’Irak. L’impérialisme américain s’efforçait alors, au moment de la chute du stalinisme et de la fin de la guerre froide, de s’imposer en tant que «gendarme du monde» exclusif pour façonner l’ordre régional. Le régime israélien avait reçu l’instruction explicite de ne pas intervenir militairement, afin de ne pas décourager la participation des pays arabes à l’attaque menée par les États-Unis. L’État d’Israël a obéi, alors même que les missiles Scud irakiens frappaient Israël.

Aujourd’hui, la position de l’impérialisme américain est très affaiblie dans le monde et dans la région. Pour preuve, avant l’attaque iranienne, les monarchies du Golfe ont exigé que les bases américaines sur leur territoire ne soient pas utilisées à ce stade pour une attaque directe contre l’Iran, par crainte d’une guerre régionale. Même l’administration Trump avait été contrainte en son temps de tenir compte des réticences de l’opinion publique américaine de même que de la position économique et géopolitique affaiblie de l’impérialisme américain. Elle avait donc pris ses distances avec l’idée de s’engouffrer dans une nouvelle guerre au Moyen-Orient.

Réaction israélienne plus agressive

Le capitalisme israélien se trouve aujourd’hui dans une position moins isolée dans la région. Mais il est confronté à une crise de «sécurité» généralisée, sans toutefois disposer de stratégie de sortie claire. Malgré une profonde dépendance stratégique à l’égard de l’impérialisme américain, il peut chercher à garantir ses intérêts de «sécurité» même sans le consentement de Washington. Il s’agit là d’un facteur important qui crée en fait le risque d’un embrasement régional.

Lors de l’assassinat du 1er avril à Damas, Mohammad Reza Zahedi (Hassan Mahdawi), commandant de la Force Al-Qods des Gardiens de la révolution islamique iranienne en Syrie et au Liban, a également été tué. C’est l’assassinat le plus important que le régime iranien ait subi depuis que l’administration Trump a assassiné le général Soleimani en 2020.

L’administration Biden s’est plainte de ne pas avoir été informée à l’avance. Malgré cela, la troïka des délégations américaine, britannique et française au «Conseil de sécurité» de l’ONU a bloqué (le 3 avril) une déclaration officielle de condamnation, proposée par la délégation russe, du bombardement du bâtiment du consulat.

Aujourd’hui, le Kremlin a publié une déclaration décrivant l’attaque iranienne comme un exercice du droit à l’autodéfense. Le processus de conflit à l’œuvre dans la région renforce les relations entre la Russie et l’Iran, tandis que les deux régimes tentent de gagner le soutien des masses en colère contre le massacre, la famine forcée et la destruction à Gaza.

La décision du gouvernement israélien droitiste d’assassiner des généraux iraniens et des militants de l’organisation palestinienne du Jihad islamique a été prise en sachant très bien que cela pouvait conduire à une escalade militaire généralisée dans la région. En arrière-plan, la pression de Washington et de ses alliés occidentaux comme dans la région en faveur d’un cessez-le-feu à Gaza se renforçait.

Parallèlement, une dynamique d’escalade continue de la guerre s’est poursuivie à un niveau d’intensité moyen entre l’armée israélienne et le Hezbollah. Des menaces répétées d’une attaque israélienne de grande envergure sur le territoire libanais ont eu lieu. Des dizaines de milliers de résidentes et résidents des deux côtés de la frontière israélo-libanaise ont été déplacés de leurs maisons depuis six mois.

Pression des États-Unis

L’administration Biden a symboliquement permis l’approbation d’une résolution du «Conseil de sécurité» de l’ONU le 25 mars appelant à un cessez-le-feu immédiat. Après l’assassinat des travailleurs et travailleuses humanitaires de l’association World Central Kitchen à Gaza – quelques heures après l’assassinat à Damas – les États-Unis ont augmenté leur pression publique sur Israël. Elle a été accompagnée d’un ultimatum implicite à Israël pour qu’il se conforme à sa discipline. Cette pression a conduit à l’autorisation d’un plus grand nombre de camions de ravitaillement à Gaza. C’est un soulagement minime dans l’utilisation de l’arme barbare de la famine contre la population. Mais la pression n’a pas mené à un cessez-le-feu.

D’une part, Netanyahou se montre réticent à faire preuve de souplesse dans les négociations sur un cessez-le-feu à Gaza et sur un accord d’échange d’otages et de prisonniers. D’autre part, le gouvernement israélien dans son ensemble continue de s’efforcer d’imposer des conditions qui incluent la préparation d’une invasion israélienne de Rafah et l’autorisation de la présence de forces d’occupation dans la région pour une période de plusieurs mois, voire de plusieurs années.

Cette ligne, qui reflète en fin de compte une impasse stratégique, est également basée sur le fait que l’idée d’une «guerre contre le Hamas» bénéficie toujours d’un large soutien au sein de l’opinion publique israélienne. Elle est également influencée dans une certaine mesure par les manœuvres de Netanyahou lui-même, celui-ci cherchant désespérément à s’accrocher au pouvoir.

Les dirigeants du Hamas, qui, comme on pouvait s’y attendre, ont salué l’attaque iranienne, ont une nouvelle fois refusé le dernier projet israélien d’accord de cessez-le-feu temporaire, n’ayant jusqu’à présent pas accepté de se plier à leurs diktats. Ils sont certainement conscients de l’essoufflement de l’attaque israélienne, des pressions exercées par la société civile pour la restitution des personnes enlevées et des tensions accrues entre Washington et le gouvernement israélien.

Les dirigeants du Hamas espéraient que l’attaque surprise du 7 octobre déclencherait l’explosion orchestrée d’un «cercle de feu» contre l’État israélien. Mais cela s’est avéré une erreur dans une large mesure. Conformément aux souhaits de Téhéran et aux pressions de l’opinion publique libanaise, le Hezbollah a évité d’entrer dans un conflit frontal avec l’armée israélienne. Les Houthis («Ansar Allah») ont réussi, grâce au blocus de la mer Rouge, à perturber une route commerciale mondiale et à entraîner une intervention limitée menée par l’armée américaine. Mais ils n’ont eu aucun effet sur les actions du régime israélien.

Cependant, la crise en cours au niveau régional a suivi une tendance continue à l’expansion, dont l’enrayement dépend de l’arrêt de l’attaque contre Gaza.

Un exercice d’équilibre pour le gouvernement israélien

L’assassinat à Damas qui a conduit à l’attaque iranienne a finalement été un test d’équilibre pour le régime israélien. Il a restauré et remis à l’ordre du jour les intérêts qui le lient à l’impérialisme occidental. Et ce, malgré les larmes de crocodile et la pression internationale croissante exercée par les gouvernements occidentaux pour freiner l’attaque israélienne à Gaza. Ces derniers craignent essentiellement les conséquences déstabilisatrices de grande ampleur, en particulier concernant la colère et la menace d’une radicalisation à grande échelle.

Tout au long de la dernière période, les diverses divisions au sein du camp de l’impérialisme occidental ont été reléguées au second plan par rapport aux considérations géopolitiques fondamentales, dans le contexte de la lutte inter-impérialiste mondiale, entre le camp dirigé par Washington et celui dirigé par Pékin.

Les livraisons massives d’armes et le soutien économique à la puissance occupante qui massacre les Palestiniens et Palestiniennes n’étaient certainement pas populaires et ont coûté à Biden un certain soutien électoral. Cependant, elles visent à faire comprendre que Washington reste le «propriétaire» de la région. Il est déterminé à resserrer une coalition de régimes en conflit avec le régime iranien, ses alliés et ses mandataires, et à repousser toute possibilité de renforcement de l’influence régionale des impérialismes chinois et russe aux dépens de l’occident.

Plusieurs exemples illustrent la dynamique de la lutte inter-impérialiste entre les blocs. Il y a les contacts ouverts entre l’Indonésie (le plus grand pays musulman du monde, qui s’efforce de rejoindre le club de l’OCDE) et Israël, sur la possibilité de normaliser leurs relations. Il y a aussi la promotion continue de l’idée d’un futur accord entre les États-Unis et l’Arabie saoudite qui inclurait une alliance de défense et une normalisation israélo-saoudienne.

C’est également dans ce cadre qu’il faut considérer la crise sanglante à Gaza et les différentes décisions prises à Téhéran et à Tel-Aviv. Par conséquent, les contestations timides sous la forme de mesures juridiques et diplomatiques contre l’attaque sur Gaza et l’occupation, sous la pression de l’opinion publique et du mouvement de solidarité internationale, n’ont jusqu’à présent entraîné que des égratignures limitées dans les relations internationales entretenus par le capitalisme israélien.

La lutte pour arrêter le bain de sang à Gaza et pour empêcher une guerre régionale

La situation reste extrêmement volatile. Une autre attaque israélienne, tôt ou tard, contre des cibles iraniennes, pourrait également se heurter à une intervention coordonnée avec une puissance de feu importante de la part du Hezbollah. Cela est facilement en mesure de pousser à une attaque israélienne catastrophique au Liban.

Il pourrait même y avoir un tourbillon d’échanges de coups directs entre Israël et l’Iran. Cela pourrait entraîner une intervention plus profonde de la part de l’impérialisme américain, de Pékin et de Moscou. Arrêter l’attaque contre Gaza et les pogroms des forces militaires et des colons d’extrême droite contre les Palestiniennes et les Palestiniens en Cisjordanie, ainsi que le danger d’une guerre régionale, restent une tâche urgente.

Si les gouvernements de «l’Ouest» ont recours à des pressions croissantes afin d’obtenir un cessez-le-feu à Gaza, c’est par crainte de perdre le contrôle des événements et de voir se développer une colère et des luttes de masse. Les forces libérales, y compris dans la gauche israélienne, qui appellent l’administration Biden à résoudre la crise sont à côté de la plaque. Washington est le premier à favoriser et à alimenter le bain de sang à Gaza et le processus de confrontation régionale.

Les manifestations de masse dans toute la région et dans le monde entier, les actions syndicales visant à stopper les livraisons d’armes, les manifestations pro-palestiniennes, ainsi que les manifestations israéliennes en faveur d’un accord pour la libération d’otages et de la tenue de nouvelles élections ont toutes exercé simultanément les pressions les plus importantes sur les gouvernements pour qu’ils fassent des concessions, y compris le gouvernement israélien. Elles vont dans le sens de l’arrêt des atrocités et de la lutte pour sortir des circonstances qui ont conduit à cette situation.

Afin d’arrêter cette spirale infernale, il est nécessaire de construire une lutte avec un programme d’opposition à l’attaque israélienne contre l’Iran, à la politique d’assassinats ainsi que pour stopper l’attaque et le bain de sang à Gaza. Il faut:

  • renforcer les manifestations,
  • créer des organisations pour promouvoir la lutte et les actions organisées par les travailleuses et travailleurs de la région et du monde entier pour imposer un cessez-le-feu,
  • s’opposer à l’agression militaire du gouvernement israélien de droite et,
  • s’opposer aux interventions impérialistes dans la région à partir de l’ouest et de l’est.

Il faut renverser le gouvernement sanguinaire israélien et lutter contre tous les régimes oppressifs de la région. Il faut mettre fin au siège, à l’occupation, aux colonies et à la pauvreté. Il faut promouvoir la construction de partis socialistes reposant sur la lutte des classes dans toute la région.

C’est ainsi que l’on pourra fournir toutes les ressources nécessaires à la reconstruction et à la restauration des communautés, sous le contrôle démocratique des communautés, à Gaza, dans le Néguev occidental/Naqab et des deux côtés de la frontière au Liban. Il faut exproprier les banques et les ressources clés des mains du capital au niveau local et régional.

Oui à une lutte de masse pour la libération nationale et sociale des Palestiniennes et des Palestiniens! Oui à une paix régionale, basée sur un droit égal à l’existence et à l’autodétermination pour toutes les nations, dans le cadre d’une lutte pour la transformation socialiste de la société!


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