La COP26 a commencé : Intensifions la mobilisations pour faire face à la crise climatique!

La COP26 réunit des dirigeants du monde entier et 30 000 décideurs politiques, hommes d’affaires, banquiers, investisseurs verts, lobbyistes verts et bien d’autres. Ils se réuniront à Glasgow cette semaine à l’occasion d’un événement parrainé par une série de multinationales des secteurs de l’énergie, de l’automobile, de la chimie ou encore de l’informatique. Ces personnes devraient donc veiller à ce que les mesures nécessaires pour lutter contre la crise climatique soient adoptées et mises en œuvre. Cela ne présage rien de bon.

Le président chinois Xi Jinping et le président russe Vladimir Poutine n’y assisteront pas, bien que leurs pays soient respectivement deuxième et troisième en termes d’émissions de CO2 dans l’atmosphère depuis 1990, juste après les États-Unis.

Jusqu’à présent, les différents pays ont eu du mal à atteindre l’objectif annoncé de 100 milliards de dollars pour la lutte contre le changement climatique. Il s’agit pourtant d’une somme dérisoire : moins que ce que le monde dépense en armement chaque année. L’ONU estime que les pays en développement auront besoin de 5.900 milliards de dollars d’ici à 2030 pour atteindre leurs objectifs climatiques. Selon la campagne Jubilee Debt, 34 des pays les plus pauvres du monde dépensent près de 30 milliards de dollars par an au service de la dette envers les banques (y compris sans doute certaines qui parrainent la COP26) mais n’ont que 5,4 milliards de dollars à consacrer aux mesures visant à lutter contre la crise climatique.

L’objectif initial de limiter l’augmentation de la température mondiale à 1,50°C n’est plus considéré comme réalisable. Les scientifiques estiment désormais que l’augmentation de la température sera de 2,70°C au rythme actuel.

Comme l’a dit Greta Thunberg, tout ce que nous pouvons attendre de ce sommet, c’est du bla-bla. Nous sommes d’accord avec elle pour dire que la COP26, dans sa forme actuelle, ne changera rien, à moins d’une pression importante et massive de l’extérieur. Mais nous devons aller plus loin. Nous devons nous débarrasser des banquiers, qui, selon elle, financent notre chute. Avec eux doivent disparaître les multinationales, les politiciens corrompus et le commerce des armes. En d’autres termes, le capitalisme doit disparaître et être remplacé par un monde socialiste démocratique.

Pour construire une telle alternative, Alternative Socialiste Internationale (ISA) participera activement aux protestations autour de la COP26.


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