Le FRAPRU a donné rendez-vous à la Place du Canada, à Montréal, dimanche le 15 septembre. Plus de 200 personnes se sont réunis pour exiger du gouvernement fédéral un investissement dans le logement social. Une revendication d’extrême pertinence et d’urgence vu le manque de logement disponibles, l’augmentation des loyers et le nombre de familles sans logement décent.
Les militant· e·s des différents groupes communautaires présents (FRAPRU, POPIR, Action-Gardien, etc) mettent de l’avant les besoins criants en matière de logement. Notons que le fédéral a coupé les subventions pour la construction de logements abordables et dans les programmes de supplément au loyer. Véronique Laflamme, porte-parole du FRAPRU a fait appel aux candidat·e·s des différents partis politiques qui sont en campagne électorale. Elle les invite à s’engager pour un investissement massif, immédiat et pensé à long terme.
Leur crise : nos logements !
Ce qu’on appelle « la crise du logement » n’est pas apparue de nulle part ! Elle est créée par une mauvaise gestion de l’espace urbain, par le manque de volonté politique des trois paliers de gouvernement et par la dictature des marchés financiers. Les promoteurs immobiliers privés soumettent les projets qu’ils veulent et ne rencontrent aucun obstacle à leur réalisation. Pendant que l’argent coule à flot pour ces capitalistes, nos loyers augmentent, les appartements sont mal entretenus et les logements plus abordables sont de plus en plus éloignés des centres urbains – donc des services et du transport en commun. Ce sont eux, les capitalistes, qui créent la crise du logement actuel ! Le FRAPRU a raison de faire de la pression pour réclamer que ces logements appartiennent aux personnes qui en ont réellement de besoin !
Pour un vrai parti des travailleurs et des travailleuses !
Dans la campagne électorale, c’est la même chose : on se croise les doigts pour que des promesses soient faites dans le but d’améliorer nos conditions de vie. Puis, jusqu’aux prochaines élections, on constate que les gouvernements n’investissent pas ou trop peu. Nous n’avons rien à attendre des gouvernements actuels ! Il ne faut pas se contenter de quémander de l’argent de l’État, surtout quand les dirigeant·e·s sont des capitalistes corrompu·e·s. Pour être logé·e·s décemment, avec des loyers modiques, dans des lieux sécuritaires, nous ne pouvons compter que sur les membres de notre propre classe sociale. Pour se faire, il faut que des militants et des militantes s’investissent dans les campagnes électorales et portent le flambeau des luttes aux différents piliers de pouvoir.
Taxer les super-riches !
Les demandes pour les logements de types HLM sont en augmentation. Pour arriver à loger tout le monde, une revendication pour un investissement majeur dans le logement social n’est pas suffisante. Ce qu’il nous faut, c’est un gel des loyers et des logements publics ! Les travailleurs et les travailleuses qui louent présentement un logement à un propriétaire privé ne doivent pas continuer de subir les augmentations de loyer effarantes!
Parce que tout augmente, sauf nos salaires, joignez Alternative socialiste et venez militer pour :
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la fin des grands projets immobiliers ;
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le gel des loyers ;
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l’augmentation du salaire minimum à 15$/h et des augmentation à taux fixe ;
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une reprise par la ville des terrains vacants et la construction de logements publics adaptés aux besoins des gens ;
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la nationalisation sous contrôle démocratique du secteur de la construction immobilière.
Émily P., travailleuse en résidences pour personnes âgées