Solidarité avec les lock-outé·e·s d’ABI : Pour une journée nationale d’actions syndicales!

Les lock-outé·e·s de l’usine ABI à Bécancour livrent bataille contre une bande d’actionnaires multimillionnaires depuis plus de 16 mois. De son côté, le premier ministre François Legault n’a pas hésité à afficher ses couleurs en taxant la section locale 9700 du Syndicat des métallos de « déraisonnable ». Legault a ensuite courtisé le PDG d’Alcoa (qui gagne 15$ millions $/an) pour qu’il investisse davantage au Québec. Cette situation montre bien que le gouvernement de la CAQ est au service des intérêts des grands patrons, pas de leurs employé·e·s.

En manifestant le 28 novembre 2018 contre la clause permettant à ABI de ne pas acheter la totalité du volume d’électricité figurant dans son contrat avec Hydro-Québec, les syndiqué·e·s d’ABI ont montré aux travailleuses et travailleurs du Québec que leur combat n’est pas juste économique, mais aussi politique. Il est donc essentiel que les syndicats jouent leur rôle politique.

Cette lutte montre le vrai visage du système économique capitaliste. Un système d’exploitation où l’élite économique s’empare du pouvoir et utilise l’État à son avantage. Il est temps que les travailleurs et travailleuses ripostent et élargissent la lutte à toute la société!

Dans le contexte mondial actuel, seule la nationalisation des entreprises clés de l’économie, comme l’usine d’ABI, sous contrôle des travailleurs et travailleuse permettra aux communautés d’en finir avec les mauvaises conditions de travail et la pollution.

● Pour une journée nationale d’actions de tous les syndicats FTQ en faveur des employé·e·s d’ABI, en vue d’une action nationale de tout le mouvement syndical!
● Pour que les élu·e·s de Québec solidaire déposent une proposition de nationalisation sous contrôle ouvrier des alumineries du Québec!
● Pour des candidatures syndicales indépendantes lors des prochaines élections fédérales!


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