Ce qui vient de se passer à Québec Solidaire est historique !

Les membres délégué·e·s ont voté à forte majorité contre l’interdiction du port des signes religieux pour les employés·e·s avec un pouvoir de coercition. Cette prise de position, ainsi que la démarche démocratique qui a fait vivre le débat, prouve, une fois de plus, le potentiel de QS à être un parti des travailleuses et des travailleurs.

Ce qui a été défendu cet avant-midi, c’est le droit au travail, la solidarité et la lutte contre le gouvernement caquiste !

Les socialistes dans Québec solidaire
Les membres d’Alternative socialiste se sont mobilisé·e·s dans le comité pour l’option B, en plus de présenter une candidature à la formation pour le comité de coordination national. Durant le débat, nous avons mis de l’avant l’important de donner accès au travail à tous et toutes, de permettre à la majorité des gens d’exercer le métier auquel ils aspirent. Nous luttons pour la gratuité scolaire dans ce même but. N’empêchons pas les gens d’atteindre leur rêve.

À la défense de la neutralité. Mais quelle neutralité ?
Le terme « neutralité » est utilisé à toutes les sauces. Mais de quelle neutralité parle-t-on ? Soyons clair·e·s : La CAQ de François Legault n’est pas neutre. Ce gouvernement répond aux besoins de l’élite québécoise. Il est le parti des patron·ne·s et non celui des travailleurs et des travailleuses. On le voit bien avec sa complaisance envers UBER et son mépris des chauffeurs de taxi. Quand François Legault enlève le crucifix du salon bleu, il ne devient pas neutre : il continue de défendre les amis du parti ! Ça, c’est la preuve qu’enlever un signe religieux n’est pas gage de neutralité !

Le projet de loi 21 proposé par la CAQ limite l’accès à l’emploi, divise la classe des travailleurs et des travailleuses et met le spotlight sur les immigrants plutôt que sur notre ennemi commun : l’élite politique et économique.

Le comité national de QS vient de confirmer que c’est en luttant ensemble qu’on peut défendre l’ensemble de la classe des travailleurs et des travailleuses.

Nous devons continuer de militer pour la formation politique des membres, pour une mobilisation basée sur les besoins et les capacités de la base. Ce parti nous appartient !

Émily P.-G.


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