Directions syndicales et travailleurs-euses, méme combat?

« Je ne crois plus au mouvement syndical, mais je crois encore au mouvement ouvrier. »

Robert Valiquette, Patissier et délégué du Syndicat des employé-es du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (SECHUM).

L’automne 2015 a été marqué par une mobilisation impressionnante des travailleurs-euses du système public partout au Québec et a ainsi détrompé ceux et celles qui croyaient le mouvement syndical mort. Alors pourquoi encore rentrer la tête basse? Comment les dirigeant-e-s syndicaux peuvent-ils, à peine sauver les meubles d’une maison en feu et en être « fiers[1] »?

En décembre 2014, les dirigeant-e-s du Front commun trouvaient qu’une augmentation de 3% sur cinq ans et la retraite à 62 ans étaient des offres « arrogantes, méprisantes et insultantes[2] ». Un an plus tard, 5,25% sur cinq ans devient un « gain significatif[3] ». De plus, ils s’aventurent sur une pente très glissante en reculant sur la retraite, alors que notre fond est pleinement capitalisé. Cela nous amène à devoir poser des questions qui, au nom de l’unité du mouvement, ont été mises de côté depuis trop longtemps.

La lutte des travailleurs-euses du système public qui se construit depuis plus d’un an est un éloquent témoignage du divorce entre les directions syndicales et les membres, mais également entre les directions syndicales et la classe ouvrière dans son ensemble. Trois éléments témoignent de cela: le refus des directions de faire un débat sur l’adoption possible d’une loi spéciale, le décalage entre les objectifs de la grève pour les directions et pour les travailleurs-euses, ainsi que sur la façon dont ces journées de grèves ont été menées. Un mouvement de cette ampleur n’arrive pas souvent. Nous devons impérativement en tirer les conclusions qui s’imposent et proposer les mesures nécessaires pour les éviter à l’avenir.

Loi spéciale : « nous ne sommes pas rendus là »

Avant même la fin de notre convention collective, les militants-e-s de la base ont exigé rapidement une réponse des directions advenant une loi spéciale lors des négociations à venir. Peu importe l’instance syndicale où la question fut posée, la réponse était « nous ne sommes pas rendus là ». La même réponse nous fut servie sous différentes moutures pendant plus d’un an.

Pourtant, la question est tout sauf saugrenue. Lorsque nous mobilisions les travailleurs-euses, bien souvent le premier commentaire était « ça donne quoi, il vont nous décréter? ». Dès 2013, le texte de Martin Petitclerc et Martin Robert sur la récurrence de l’adoption des lois spéciales dans les négociations du secteur public était bien connu des milieux militants[4]. Nous ne comptons plus le nombre d’articles et de conférences sur le sujet.

Toutes les centrales ont d’immenses services juridiques, et pas une n’a jugé pertinent de produire un document nous expliquant les conséquences d’une loi spéciale pour les différents secteurs et les moyens de la contourner. Surtout dans un contexte où la Cour suprême avait réaffirmé le droit de grève pour les employés du système public[5].

Il y a bien sûr eu plusieurs initiatives locales, mais sans les moyens de diffusion et l’expertise des centrales, ces informations ont uniquement circulé dans les cercles restreints. Il est impossible de défier une loi spéciale si nous n’avons même pas fait un débat préalable sur le sujet.

Gagner l’opinion publique ou faire plier le gouvernement?

Qu’est-ce qu’une grève? Une grève est d’abord une cessation de travail. C’est la conséquence d’un désaccord entre deux parties. Dans une entreprise privée, l’arrêt de travail est en soi une pression économique parce que la production s’arrête. Lors d’une grève dans les services publics, l’arrêt de travail ne va pas toujours de pair avec la pression économique. Nous donnons des services à la population, nous ne « produisons » pas. C’est particulièrement vrai dans le milieu de l’éducation et en santé. Il faut donc rajouter ce volet à la grève pour qu’elle soit efficace. La pression économique est le seul moyen pour faire reculer un patron. Et cet aspect fut totalement absent de la stratégie du Front commun.

Depuis le début, toute la stratégie syndicale tournait autour de la visibilité. Les gens doivent nous voir, les journaux doivent parler de nous. Ce qui est le point de départ nécessaire à toute mobilisation d’envergure, mais rendu à la deuxième journée de grève régionale nous répétions exactement la même chose qu’à la première. Aucune gradation de moyens de pression n’était planifiée, nous avions l’impression de rejouer dans la même pièce de théâtre.

Quand le gouvernement, depuis des semaines, durcit le ton, ce n’est pas le temps de mettre de l’eau dans son vin, surtout à un moment où les forces de l’ordre, elles-mêmes en moyen de pression, étaient plus que tolérantes lors de nos actions et qu’un sondage donnait un appui de 51% aux syndicats[6], du jamais vu.

Pourquoi est-ce arrivé? N’est-ce pas tout simplement parce les travailleurs-euses et les directions syndicales n’ont pas fait la grève pour les mêmes raisons? C’est à dire, que l’objectif des uns n’était pas le même que l’objectif des autres.

Sauver les meubles ou vaincre?

« On n’aime jamais présenter la préservation d’acquis comme un gain[7] ». Voilà ce que déclarait le président de la FTQ Daniel Boyer. Premièrement, nous n’avons pas préservé grand-chose, mais plutôt empêché le gouvernement de nous gruger davantage, nuance.

L’ancien président de la CSQ, Réjean Parent, va plus loin. Le 4 janvier dernier, il déclarait que « plusieurs se réjouissaient de cette entente patronale-syndicale qui assurerait la paix dans les relations du travail pour les prochaines années entre les travailleurs de l’État et le gouvernement[8]». Je vous épargne ma réaction lorsque j’ai lu le mot « réjouissance ». Concentrons-nous sur l’élément le plus important : cette entente « assure la paix ». Quelle paix!

Voit-il cette entente comme un traité de paix? Pour que cela soit vrai, il faut que les deux parties en litiges cessent les hostilités. Ce n’est pas le cas, le gouvernement libéral fonce toujours vers son principal objectif qui vise le démantèlement du système public. Chaque coupure dans le système public est un acte de guerre. Dans ces circonstances, renoncer au droit de grève est une reddition pure et simple.

Ce qui est préservé dans cette entente, c’est la machine syndicale. Il faut se rendre à l’évidence, la lutte de classe existe également dans le mouvement syndical. (Au sens où les intérêts matériels d’un groupe social s’opposent aux intérêts matériels d’un autre.) Il est de plus en plus difficile de le nier, surtout lorsque ces mêmes directions nous présentent depuis plus de 10 ans des reculs comme des gains…

Lutter contre l’austérité ou « pour un règlement négocié »?

Le communiqué du Front commun du 8 novembre 2015 stipulait ceci : « les 400 000 travailleuses et travailleurs du secteur public membres du Front commun entameront dès demain une seconde série de grèves tournantes afin de parvenir à un règlement négocié[9] ». Depuis le début, nous voyons ce genre de déclaration, sans trop y porter attention et pourtant tout est là.

L’objectif pour les directions syndicales est d’éviter à tout prix une loi spéciale. Peu importe la qualité de l’entente, ils vont crier victoire si celle-ci est signée. Pour nous, l’objectif de la grève est une bonne convention collective et la défense de nos acquis. Pour l’aile gauche du mouvement, l’objectif est de stopper l’austérité. Si la logique de la direction est une entente négociée, la stratégie se comprend, mais si l’objectif est de stopper les attaques sur le système public et de gagner une amélioration de nos conditions de travail, alors là, la stratégie est perdante puisqu’elle brise un rapport de force au moment précis où celui-ci aurait dû se raffermir.

C’est précisément ce que les directions ont fait à la mi-novembre. Le 17 novembre, Jacques Létourneau, président de la CSN, déclare que « le niveau de mobilisation est très fort. Je dirais même qu’il est historique. Je pense qu’on n’a pas vu ça depuis les années 1970 au Québec[10]». Le lendemain, la direction du Front commun reculait sur les demandes salariales et annonçait la suspension des trois journées de grèves nationales de décembre11, la même journée où Coiteux qualifiait les nouvelles demandes syndicales « d’inacceptables[12] ». Tactique syndicale confuse qui a ébranlé la mobilisation des membres inutilement. Heureusement que la pression de la base a fait en sorte que nous réussissions à tenir au moins une journée de grève nationale le 9 décembre.

Il y a eu, quelques mois auparavant, un autre bel exemple. Depuis 2012, plusieurs syndicats locaux de la CSN poussent pour une « grève sociale ». Cette question est revenue lors de nos négociations. La direction de la CSN tente de repousser la question le plus longtemps possible, mais est finalement au moins obligée, de prendre position, pour le début du mois de décembre. Plusieurs sont convaincus à l’époque que la lutte du Front commun sera déjà terminée, mais c’est mieux que rien. Heureusement, la lutte est loin d’être conclue au début du mois de décembre 2015, mais, alors que les organisateurs du conseil confédéral devaient y remettre un rapport sur la faisabilité d’une « grève sociale », celle-ci n’est même pas inscrite à l’ordre du jour. Nous attendons toujours ce rapport.

Nous voyons cette contradiction depuis longtemps : à mesure que la lutte s’amplifiait, les directions faisaient de plus en plus la distinction entre les négos et la lutte contre l’austérité. La contradiction est telle que, dans la même entrevue, la présidente de la CSQ recommandait la ratification de l’entente et la poursuite de la lutte contre l’austérité…[13] Comme s’il était possible de stopper l’austérité sans grève, sans rapport de force.

Ce que le mouvement syndical demandait, et demande encore, est un réinvestissement massif dans le système public. Comment convaincre un gouvernement qui fait le contraire? Il y a deux possibilités. Premièrement, une pression de la rue assez forte pour créer une situation intenable, ce qui implique une pression économique importante. La deuxième option est l’élection d’un nouveau gouvernement en faveur d’un réinvestissement. Il n’y a pas d’autre moyen, alors pourquoi les directions ne priorisent ni l’un ni l’autre?

Les campagnes des directions syndicales ne sont pas orientées vers une gradation des moyens de pression ni vers une solution politique. Le but des directions semble davantage s’orienter vers des actions sans lendemains qui évacuent la pression de la base, plutôt que de construire un rapport de force qui fait mal. Ce n’est pas simplement en étant « vus et entendus » que nous allons gagner. Nous le savons, mais pour faire prendre au mouvement syndical une nouvelle direction, nous devons nous entendre entre nous avant, pour déterminer ensemble, les causes de la défaite et les façons concrètes de s’en sortir.

Pour des syndicats démocratiques et combatifs

Plusieurs camarades ont perdu espoir dans le mouvement syndical. C’est normal. Mais il faut faire la distinction entre sa direction et les militant-e-s de la base. Ce n’est pas en « vidant » le mouvement ouvrier réel de ses éléments les plus combatifs que nous allons pouvoir briser la domination des directions syndicales conservatrices encore baignées dans le grand rêve de la concertation sociale. Nous avons des instances pour les contester, il faut le faire. Ça fait leur affaire que nous dépensions nos énergies dans d’autres projets, ne leur donnons pas ce plaisir-là. C’est justement parce que c’est long, difficile et frustrant, qu’il est important de le faire. Tourner le dos au mouvement syndical, sous prétexte que nous n’aimons pas les déclarations de ses dirigeant-e-s, c’est tourner le dos aux militant-es ouvriers les plus actifs.

Le mouvement syndical n’est pas une structure statique, il reflète l’état et l’évolution du rapport de force et le niveau de conscience de classe à un moment donné. En d’autres termes, rejeter le mouvement syndical en bloc, sans nuance, c’est rejeter le mouvement réel de la classe ouvrière et donc refuser de mener le combat avec elle. Il faut voir toutes les organisations de masse de la classe ouvrière comme un champ de lutte de classe[14]. Un terrain de lutte comme un autre où il faut être. Les syndicats sont à nous, nous les finançons, défendons-les!

…au niveau local

Cette remise en cause des directions syndicales passe d’abord par la mobilisation au niveau local. Lors d’une action, il ne faut pas simplement inviter les travailleurs-euses, il faut constamment solliciter leurs concours dans l’organisation du mouvement. Bien souvent nous sommes infantilisés, il faut être là, à telle heure et c’est tout. L’objectif à court terme qui est de réaliser une action peut être atteint, mais celui à plus long terme, qui consiste à élargir la lutte par la consolidation et la formation de nouveaux militant-e-s par la pratique, pourtant cruciale pour le renouvellement du mouvement, ne l’est pas.

Cette déresponsabilisation des travailleurs-euses entraîne un effet pervers dans la perception que ceux-ont du syndicalisme. Combien de fois n’ai-je pas entendu « vous du syndicat… », comme si la solution à leurs problèmes était extérieure à eux-mêmes. Tant que cette perception sera généralisée, nous n’arriverons à rien. Le seul moyen de la casser passe par une prise en charge des problèmes quotidiens de la lutte syndicale par le plus grand nombre possible de travailleurs-euses. Comment faire cela? Par exemple, si un syndicat local organise une manifestation sur l’heure du midi pour dénoncer des licenciements abusifs. Qui assure le service d’ordre ? Les conseillers syndicaux. Ce sont des gens qui gagnent aisément deux fois notre salaire qui vont décider jusqu’où notre colère doit aller ? Pourquoi le syndicat local n’élirait-il pas un service d’ordre à même ses propres membres ? Cela permettrait de démontrer, entre autres, que l’organisation d’une action dépend de nous.

Cette infantilisation des membres entraîne également une dépendance de chaque syndicat local envers ses directions spécifiques. Cela entraîne des situations où, sur le même plancher, deux délégués d’organisations différentes ne se connaissent même pas. Ce manque de coordination s’aggrave souvent davantage lorsqu’on parle de différents milieux de travail, parfois très proches géographiquement l’un de l’autre. Construire une solidarité intersyndicale à la base dans les quartiers et les milieux de travail par la création de comités d’action est une étape nécessaire pour favoriser l’unité la plus large possible dans le mouvement ouvrier. Outil qui pourrait permettre tout d’abord un décloisonnement des luttes, tout en fédérant les militant-e-s les plus actifs d’un même milieu de travail ou d’un quartier pour nous permettre d’augmenter notre force de frappe.

Mais nos frustrations envers les directions syndicales nationales ne doivent pas nous enfermer dans l’action locale non plus. La coordination au niveau national des syndicalistes les plus combatifs reste vitale. C’était l’idée d’Offensive syndicale, reprise par la suite par Lutte commune.

…et national

Pour l’instant, tout nous porte à croire que Lutte commune fait la même erreur qu’Offensive syndicale; celle de la phobie de la structure. Cette attitude est compréhensible. L’appareil syndical exerce un contrôle tellement serré sur le processus démocratique qu’il brise l’élan spontané. Les militant-e-s critiques de cela ont donc tendance à faire exactement l’inverse et ont une phobie des structures formelles et ne veulent exercer de leadership sous aucun prétexte. Le résultat est prévisible, ce qui pourrait être des foyers d’organisation, devient des cercles de discussions qui finissent par s’épuiser à force de tourner en rond. L’exemple le plus achevé de cette phobie de la structure fut l’initiative Printemps 2015, où personne n’était redevable à personne. Il a fini par être noyauté par les éléments les plus gauchistes, s’éloigner de la base et n’a eu pour seul mérite que de « brûler » le mouvement étudiant avant même que la lutte des travailleurs-euses du système public commence.

La structure la plus antidémocratique au monde reste l’absence de structure. J’aime mieux un responsable élu, qu’un responsable qui ne l’est pas. De toute façon, ce n’est pas la structure du groupe qui mène à la bureaucratisation et à la collaboration de classe, mais sa composition sociale. Dans le mouvement syndical, le problème n’est pas qu’un exécutif détermine une ligne politique, mais que cette ligne soit déterminée par des gens qui gagnent autant que nos patrons. La solution ne passe pas par une valorisation de l’horizontalisme, mais par la promotion de l’auto-organisation de la base et sa construction consciente. Ce type d’opposition existe depuis longtemps.

En Angleterre, il existe une longue tradition de shop stewards’ committee (comités de délégués). Par exemple, dans les grandes usines anglaises, il pouvait y avoir une dizaine de syndicats différents. Les travailleurs-euses ont donc décidé de s’organiser entre eux. Aujourd’hui, cette tradition se perpétue sous la forme du National Shop Steward Network (NSSN). L’objectif est de coaliser l’opposition du plancher à l’approche concertationiste des directions dans les instances. L’adhésion au NSSN est soit faite sur une base individuelle ou de groupe, plusieurs syndicats en sont membre, notamment, le National Union of Rail, Maritime and Transport Workers (RMT), le Public and Commercial Services Union (PCS), le National Union of Minesworkers (NUM), la Fire Brigades Union (FBU) et plusieurs autres.

Aux États-Unis, l’une des expériences les plus proche du NSSS existe à l’intérieur d’une organisation syndicale. Le groupe Teamsters for a Democratic Union (TDU) fut créé pour briser l’influence de la mafia sur la direction du syndicat des Teamsters. Ils y sont parvenus par une lutte pour la démocratisation des structures et la valorisation de l’implication des membres de la base (rank-and-file unionism). Aujourd’hui, ceux-ci s’organisent démocratiquement comme tendance dans le syndicat et sont présentement très actifs dans la campagne pour remplacer le leadership syndical. Entre autres, ils présentent leurs propres candidats sur une liste commune. Ces deux organisations ont un leadership élu, révocable, qui partage les mêmes conditions de vie que la majorité des membres[15].

À mon sens, c’est vers ce type d’organisation que nous devons aller. Ce n’est que par la construction patiente d’un rapport de force à l’intérieur du mouvement syndical que nous pourrons briser la suffisance de certains dirigeant-e-s et ainsi redonner le goût à plusieurs de s’investir dans le mouvement syndical.

Avant même d’avoir terminé la lecture de ce texte, certains apparatchiks du mouvement syndical vont sans doute crier à la « déloyauté » ou au « noyautage ». Profitons-en donc maintenant pour répondre à cette première critique. Le processus démocratique n’inclut pas uniquement le droit d’exprimer son désaccord, mais également celui de s’organiser et de proposer d’autres avenues. Ce qui implique d’avoir l’information pour l’assemblée avant que celle-ci commence… L’assemblée générale est souveraine, la loyauté du syndicaliste est là, uniquement là.


1 « Le Front commun présente avec satisfaction l’entente de principe », TVA Nouvelles, 20 décembre 2015, [En ligne] http://www.tvanouvelles.ca/2015/12/20/le-front-commun-presente-le-contenu-de-lentente-de-principe

2 « Des offres arrogantes, insultantes et méprisantes », Infos-Négo # 1, 16 décembre 2014, [En ligne] http://frontcommun.org/materiel/info-nego-1-offres-arrogantes-meprisantes-insultantes/

3 « Le Front commun fait des gains significatifs pour les travailleuses et les travailleurs du secteur public », CSN-Secteur public, 20 décembre 2015, [En ligne] http://entrenosmains.org/project/negociations-du-secteur-public-le-front-commun-fait-des-gains-significatifs-pour-les-travailleuses-et-les-travailleurs-du-secteur-public/

4 Martin Petitclerc et Martin Robert, « La loi spéciale et son contexte historique. La désinvolture du gouvernement quant au droit de grève », Histoire engagée, 7 juillet 2013, [En ligne] http://histoireengagee.ca/?p=3388

5 « La Cour suprême invalide la loi limitant le droit de grève des services essentiels », Ici Radio-Canada, 30 janvier 2015, [En ligne] http://ici.radio-canada.ca/regions/saskatchewan/2015/01/30/002-services-essentiels-cour-surpeme-inconstitutionnelle.shtml

6 « Un non ferme à l’austérité », Journal de Québec, 21 novembre 2015, [En ligne] http://www.journaldequebec.com/2015/11/21/un-non-ferme-a-lausterite

7 « Le Front commun fait des gains significatifs pour les travailleuses et les travailleurs du secteur public », CSN-Secteur public, 20 décembre 2015, [En ligne] http://entrenosmains.org/project/negociations-du-secteur-public-le-front-commun-fait-des-gains-significatifs-pour-les-travailleuses-et-les-travailleurs-du-secteur-public/

8 « Appeler au décret! », Journal de Montréal, 4 janvier 2016, [En ligne]

http://www.journaldequebec.com/2015/11/21/un- non-ferme-a-lausterite

9 « Secteur public: 400 000 membres du Front commun en grève tournantes à compter de demain », Front commun 2015, 8 novembre 2015, [En ligne] http://frontcommun.org/communique/secteur-public-400-000-membres-du-front-commun-en-greve-tournantes-a-compter-de-demain/

10 « Nouvelle manche entre le front commun et Québec », La Presse, 17 novembre 2015, [En ligne] http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201511/17/01-4922049-nouvelle-manche-entre-le-front-commun-et-quebec.php

11 « Front commun : pas de grève les 1er, 2 et 3 décembre », Ici Radio-Canada, 18 novembre 2015, [En ligne] http://ici.radio-canada.ca/regions/quebec/2015/11/18/007-front-commun-syndical-report-greve-decembre.shtml

12 « Négociations: «On est à des années-lumière de s’entendre», dit Coiteux », La Presse, 18 novembre 2015, [En ligne] http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201511/18/01-4922240-negociations-on-est-a-des-annees-lumiere-de-sentendre-dit-coiteux.php

13 « La Centrale des syndicats du Québec promet de poursuivre la lutte contre l’austérité », Ici Radio-Canada, 3 janvier 2016, [En ligne] http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2016/01/03/002-centrale-syndicats-quebec-csq-lutte-austerite-entente-gouvernement.shtml

14 Louis GILL, Autopsie d’un mythe:Réflexions sur la pensée politique de Jean-Marc Piotte, Montréal, M Éditeur, 2015, p. 39.

15 Contrairement au NSSN et à TDU, Labor Notes et Rank-and-file.ca n’ont pas de leardership élu, ce qui ne les empêche pas de faire un très bon boulot en terme d’analyse et de formation des militant-e-s, mais malheureusement ne sont pas démocratiques et ne peuvent conséquemment être un réel levier dans la lutte contre les directions syndicales.


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